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Reprise des cours : on fera Wonderwall (Oasis).

Mille excuses pour le titre racoleur, mais d’après les gourous du web, il faut surfer a-bso-lu-ment surfer sur la hype. D’une part, quand je pense à Oasis, ça me rappelle cette blague sur la différence entre un guitariste de Jazz et un guitariste de rock. Le guitariste de jazz joue 3000 accords devant 3 personnes, le guitariste de rock joue 3 accords devant 3000 personnes. Bref, c’est sympa dans une playlist, mais il y avait beaucoup d’attitude pour peu de musique (mais finalement, dans le rock, tout est dans l’attitude). Et d’autre part, quand un gourou vend et vante une méthode infaillible pour s’enrichir grâce le web, c’est qu’il n’a pas réussi à s’enrichir grâce au web. Enfin, tout ça pour dire que c’est la reprise pour les cours de guitare. Si vous êtes intéressés, je donne également cours d’ukulélé débutant.

Quoi ?

Des cours particuliers ou en petit groupe, maximum 3 élèves de niveau comparable.
De 45 minutes à une heure de cours (on n’est pas sur 5 minutes, j’ai constaté qu’une heure, c’était souvent juste un peu trop long pour la concentration de mes élèves). Pour les très jeunes, ils décrochent après une demi-heure. 

Quand ?

En fonction de la demande, le mercredi, jeudi ou dimanche, en début de soirée, horaires à convenir. 

Où ?

Hony (proche d’Esneux), parking facile, accessible en train ou en bus (mais après il faut marcher un peu).

Pour les débutants

Cours niveau débutants

  • définir la position de l’instrument 
  • définir le placement des mains et des doigts
  • lecture des grilles d’accord et des tablatures simples et le bagage musical minimum
  • travail sur une reprise de morceau (par exemple Wonderwall, d’Oasis)
  • mettre en place des fondations techniques solides pour la main droite et la gauche
  • parcourir quelques notions pour comprendre l’articulation des accords sur la guitare et le lien avec une interprétation fluide et sans effort

pour ceux qui souhaitent se lancer dans le picking après la maîtrise des accords de base :

  • mettre en place une compréhension de la technique du picking (ou de l’accompagnement) et de ses spécificités
  • parcourir un éventail de styles des styles fondateurs (ragtime blues) aux plus contemporains (fingerstyle)

Pour le niveau intermédiaire

cours niveau intermédiaire

Aborder des pièces dont la longueur et la qualité permettent de :

  • soulever la question de l’interprétation et de l’intention musicale.
  • aborder un peu de théorie sur base des exemples concrets présents dans les morceaux pour redéfinir et comprendre quelques fondamentaux de la pratique de l’instrument.
  • apprendre à créer, contrôler et projeter le son de l’instrument pour soutenir l’intention musicale et créer une dynamique.
  • appréhender la technique, non comme une fin en soi, mais comme un moyen de parvenir aux objectifs mentionnés ci-dessus.
  • matériel, technique, préparation à la scène

Pour les avancés 

Ben, là, c’est à la carte. Souvent, une partie du travail consiste à corriger des mauvaises habitudes et à travailler divers morceaux pour une interprétation musicale de qualité et se constituer un répertoire. 

cours avancé, réveille le tig’ (qui est en toi)

Si vous êtes intéressés, envoyez moi un mail ou laissez-moi un message sur ma page Facebook. Je vous souhaite une bonne reprise pour tous vos projets !

Que faire du condensat dans mon studio humide ?

Le souci de mon studio c’est qu’il est trop sec en hiver et trop humide en été. Je me suis équipé d’un déshumidificateur et d’un humidificateur pour essayer de garder l’humidité relative aux alentours des sacrés 50%. Malheureusement, le réservoir du déshumidificateur finit par se remplir de condensat (aka “de la flotte”). L’appareil s’arrête pour éviter le débordement et l’inondation. Je ne suis pas toujours disponible pour vider le réservoir quand il est plein, et l’humidité finit par remonter. Et ce cycle de remplissage, arrêt, vidange provoque un profil en dents de scie pas du tout idéal pour les instruments.

Pour permettre à ma guitare d’encaisser ces variations, je la stocke dans son étui avec des poches de gel hydrostatique. Mais, malgré tout, ce n’est pas idéal. Surtout que ma Lovely Roadie s’est mise à la vielle à roue et que l’instrument est sensible à l’humidité.

Si je disposais d’un sterfput, j’y aurais redirigé l’eau de condensation pour qu’elle s’évacue par gravité. Mais la seule possibilité que j’ai est un soupirail situé à deux mètres du sol. Après avoir constaté avec effarement le prix des déshumidificateurs avec pompe de relevage des condensats, j’ai trouvé une solution moins couteuse qui fonctionne bien.

PUMP IT UP, you got to pump it up !

Il s’agit d’une petite pompe automatique à immerger dans le réservoir du déshumidificateur. Lorsque le niveau du liquide arrive à hauteur de la pompe, elle se met en route pour évacuer l’eau. Le réservoir ne se remplit jamais et le déshumidificateur peut fonctionner en continu. Pour éviter que l’eau ne retombe quand la pompe s’arrête, j’ai placé un clapet anti-retour sur le tuyau.

Les 50% sont enfin maintenus de manière constante. Cette ligne droite est un plaisir à voir. Reste à voir si cette pompe durera dans le temps. Mais pour le prix demandé (40 €) elle fait du bon boulot.

 

Peterson StroboPLUS HDC, upgrade involontaire mais bienvenu

En rentrant de mon workshop d’ukulélé à Neundorf, j’ai constaté que mon accordeur Peterson avait mal supporté le voyage. Ça m’a bien foutu le seum. C’est vraiment une pierre angulaire de ma pratique, autant en tant qu’accordeur que de métronome. En attendant une éventuelle réparation en SAV, j’ai acheté son remplaçant le Peterson StroboPLUS HDC.

RIP mon accordeur et métronome StroboPLUS HD

RIP mon accordeur et métronome StroboPLUS HD

Ce métronome a tellement de fonctions et de capacités que je ne me servais évidemment pas de tout. J’appréciais particulièrement :

  • la taille de l’écran et la possibilité de le poser avec un petit pied pour le consulter de loin ;
  • l’extrême précision de l’accordage ;
  • des accordages ajustés (“sweetened”) pour différents instruments (mes favoris guitare, guitare avec  capodastre, ukulélé) ;
  • la possibilité de le recharger en USB avec un chargeur standard ;
  • le métronome qui va fort et qui est très lisible ;
  • la possibilité d’enregistrer des presets de métronome dans une playlist pour répéter.

Ce que j’aimais moins : 

  • le prix ;
  • l’obligation d’acheter l’option métronome pour l’activer ;
  • l’accès aux réglages parfois un peu compliqué (molette puis bouton ou bouton puis molette).

Le Peterson StroboPLUS HDC

Voici donc son remplaçant.

Et, cette fois, je me suis également offert un très joli étui de protection pour le transport. 

StroboPLUS HDC

StroboPLUS HDC

Je retrouve l’essentiel des fonctions appréciées avec le modèle précédent. Si son nom gagne un “C” c’est parce que maintenant l’affichage haute définition est maintenant en couleur sur un fond sombre.

On a le choix entre une dizaine de couleurs, dont certaines avec un très grand degré de contraste qui est le bienvenu. Au-delà du côté gadget, les couleurs permettent aussi de garantir la lisibilité dans des environnements baignés d’une lumière monochromatique.

StroboPLUS HDC (image Peterson)

StroboPLUS HDC (image Peterson)

Le plus grand plus du STROBOPLUS HD”C” n’est pas forcément le “C”

L’arrivée de la couleur est bien sûr la bienvenue. Mais, la plus grande amélioration, celle qui m’a fait pousser un soupir d’aise dès les premières minutes, c’est la facilité de navigation dans les paramètres. Le marquage des boutons est également plus clair. 

Dans l’ordre les boutons servent à parcourir les fonctions suivantes :

  • accordeur, métronome, timer, paramètres ;
  • détection automatique/manuelle des notes ;
  • start/stop ;
  • accès aux paramètres ;
  • la molette permet de modifier le paramètre sélectionné, l’appui sur la molette ou le bouton paramètre valide.

La fonction “timer” est nouvelle. Pourquoi pas, après tout, j’ai aussi un timer sur mon pedalboard.

StroboPLUS HDC

StroboPLUS HDC (Note : la photo ne rend pas justice au magnifique écran)

Mon avis : hautement recommandé, presque incontournable

Je ne suis pas ravi de devoir remplacer mon métronome/accordeur. D’autant que le prix reste très élevé (dans les 200 €), et il faut encore y ajouter la housse de protection. Ceci dit, réflexion faite, la boite d’origine peut servir d’étui de transport en milieu non-hostile. Elle se ferme magnétiquement et semble assez durable.

Lors de mon test du modèle précédent, j’avais retiré pas mal de points à cause de l’add-on métronome payant qui m’avait particulièrement agacé. Même si ce métronome s’est avéré excellent.

Après quatre années de bons et loyaux services, je constate que cette fois, le nouveau modèle est vendu sans options payantes à débrider. Les améliorations constatées au niveau de l’ergonomie, tout en maintenant les excellentes caractéristiques de l’original, me poussent à donner une note (rare) de 9/10 sur l’échelle de piments. Vu l’importance de cet outil dans ma pratique, le 10/10 m’a tenté, mais le prix reste un peu élevé à mon goût, surtout que la dépense était imprévue. Ce qui peut relativiser la question du prix, c’est que le StroboPLUS HDC remplit parfaitement la fonction de 2 appareils essentiels pour tout musicien sérieux.

La fiche technique (si vous insistez)

  • Précision de l’accordage : il offre une précision extrême de ±0,1 cent ;
  • Plage de notes : l’appareil peut détecter des notes allant de C0 à A#8 ;
  • Écran HD couleur : doté d’un écran couleur haute définition avec 9 réglages de couleurs différents
  • Diapason de référence : la fréquence du La (A4) est réglable de 390 Hz à 490 Hz ;
  • Métronome intégré : il comprend un métronome professionnel avec une plage de tempo de 10 à 280 BPM, des subdivisions flexibles, des motifs d’accentuation et la prise en charge des polyrythmies ;
  • Microphone et haut-parleur : Équipé d’un micro à électret intégré et d’un haut-parleur, il permet un accordage et une génération de son ;
  • Générateur de son : capable de générer des sons de C1 à G9, utile pour l’entraînement auditif et la vérification des accords ;
  • Accordages ‘sweetened’ : Plus de 200 accordages ‘sweetened’ sont intégrés, spécialement conçus pour différents instruments et genres musicaux ;
  • Batterie lithium-ion : alimenté par une batterie lithium-ion remplaçable, rechargeable via USB pour une utilisation prolongée.

Workshop ukulélé II à Neundorf

C’est la seconde édition de mon workshop ukulélé pour débutants à Neundorf près de Saint-Vith. L’atelier créatif a de nouveau fait appel à moi pour animer, en allemand, un atelier d’initiation à ce petit instrument si génial. Après une première édition réussie, je remets donc le couvert avec enthousiasme. Je reprends mon livret de l’an passé en y apportant quelques modifications et corrections bien nécessaires. Au cas où certains auraient déjà participé l’an passé, je renouvelle également la liste des morceaux.

Workshop ukulélé à Neundorf (Sankt-Vith)

Workshop ukulélé à Neundorf (Sankt-Vith)

Le programme du workshop ukulélé est d’animer quatre enfants en matinée et huit adultes l’après-midi. Cette année, je ne logerai plus dans la maison (hantée) de mon enfance. Je préfère faire les trajets pour profiter de mes soirées en famille.

En route pour le workshop ukulélé à Neundorf...

En route pour le workshop ukulélé à Neundorf (Saint-Vith)

Cette année, je ne suis pas dans la grande classe sous le toit, qui est occupé par un stage de pantomime. Mais, le plus petit local me convient, il est un peu plus aéré ce qui n’est pas négligeable avec la météo chaude et humide du moment. Mon seul souci récurrent sera de ne pas me mettre devant le tableau, empêchant mes élèves de lire ce que j’y écris. Avec un corps volumineux, on est souvent l’éléphant dans la pièce. En regardant la photo de la disposition de la pièce, je me dis à postériori que j’aurais simplement pu pousser la table contre le mur vers la gauche. 

Matin mâtin !

“Mâtin”, voilà bien le mot pour décrire les cours de la matinée. Petit rappel de la signification de ce mot désuét :

Mâtin :
  • fam. et vx Personne malicieuse, turbulente. ➙ coquin. Ah ! la mâtine 
  • interjection vieux (exprimant la surprise, l’admiration) Mâtin ! Qu’il est beau ! « Mâtin, vous ne vous refusez rien, vous »

Les enfants débordent d’énergie, ou dorment debout et passent parfois instantanément d’un état à l’autre sans prévenir. Par moments, dans ma tête, c’est la course de kayak olympique. J’essaie de garder le cap.

Il fait beau dehors, au bout d’environ 45 minutes, je laisse filer les enfants pour une pause défoulement dehors. La suite du cours ne s’en passe que mieux. Ils sont en vacances. Dans un minimum de cadre, le but est quand même de les laisser être ce qu’ils sont, des enfants. Mais, je culpabilise un peu par rapport à ma mission de leur transmettre les bases et le goût de l’instrument en quelques heures. Mission impossible ? 

Mais au fil des jours, je finis par trouver la bonne dynamique entre information, présentation, interaction, répétition, interrogation, jeu et pause. 

workshop ukulélé, les enfants

workshop ukulélé, les enfants

Par tours et détours, lorsque je les interroge le dernier jour, surprise, le bilan est positif

  • ils connaissent leurs accords de base
  • ils savent jouer plusieurs rythmes de la main droite
  • ils savent accompagner quelques petites chansons
  • et surtout, … ils se sont amusés et ils ont aimé.

Mais ce ne serait pas inutile pour moi d’en apprendre un peu plus sur l’animation à destination des enfants. C’est un métier, l’air de rien.

Non, ce n’est pas “simple”.

Je me suis découvert un stupide tic de langage. En allemand, faute de pratique, je truffe mon discours de “Simple, simplement, il suffit de”… qui pour moi est plutôt dit en forme d’encouragement. “Einfach, einfach, nix da von einfach”. Pour mes élèves, ce n’est pas aussi simple. Il ne “suffit” pas de déplacer “simplement” l’annulaire de la deuxième case de la corde de Do pour le mettre sur la troisième case de la corde de Mi pour passer “simplement” ou “plus facilement” de Dm à G. Je comprends que ça puisse agacer. 

Workshop ukulélé à Neundorf

Workshop ukulélé à Neundorf

C’est la même chanson (ou pas).

Pour les adultes, c’est une autre chanson, littéralement. À propos d’autres chansons, j’avais renoncé à truffer mon programme pour le workshop ukulélé de chansons enfantines et de comptines. Pourtant, ce sont des morceaux faciles et bien pratiques pour aborder un instrument. Une mélodie connue et bien ancrée est un bon support pour aider à anticiper les changements d’accord.

Outre le fait que la musique est la grande absente dans l’enseignement, beaucoup de ces petites chansons ont été écartées pour diverses bonnes ou mauvaises raisons. Trop religieuses, racistes (souvent à juste titre), chansons qui peuvent faire peur ou qui parlent de la mort, violentes, sexistes. Chaque enseignant puise alors dans un répertoire de chansons récentes, qui est moins commun à tous.

Alors, on préfère écouter du rap en libre-service qui est souvent ouvertement violent et sexiste. Mais, c’est un autre débat, boomer.

Par le passé, j’ai donc eu quelques déconvenues avec ce répertoire qu’on ne pratique plus en maternelle et à l’école primaire. Mais cette fois, j’ai opéré un virage à 180 degrés, et je me suis lancé avec joie dans le grand répertoire de la petite chanson. Titillant par la même occasion mes propres souvenirs d’école primaire.

Mes adultes studieux ...

Mes adultes studieux …

J’avais de grandes ambitions de travailler des airs traditionnels hawaïens (‘Aloha Oe’) en ensemble mélodie et accompagnements et autres pièces de choix, et puis finalement j’ai unifié le cours enfant et adulte pour chanter des comptines. Et nous nous sommes plutôt bien amusés.

Un bilan positif.

Je partage un petit moment du cours, ça peut sembler simple, mais jouer et chanter ensemble avec un rythme régulier, après quelques heures de workshop ukulélé seulement est déjà un petit exploit dont ils peuvent être très fiers !

Avec un bilan intéressant :

  • 6 chansons pour enfants
  • 99 Luftballons (Nena)
  • Imagine (Lennon)
  • Smile (Chaplin)

Et, des accords, des rythmes et des bases pour, je l’espère, pouvoir continuer à évoluer une fois de retour à la maison.

Vois sur ton chemin…

En repartant, je fais un petit arrêt au monument Halifax qui rappelle à notre souvenir l’équipage d’un bombardier abattu en 1943.

Ça me rappelle mes années d’escadrille virtuelle vidéoludique où nous célébrions (toutes proportions gardées) par le jeu la mémoire de la 609th West Riding de la RAF où tant de Belges se sont illustrés pendant WWII.

Mais, ceci est une toute autre histoire.